mercredi, septembre 07, 2005

La fenêtre

Quand les notes résonnent dans la nuit
Et que lentement mes yeux se ferment
Dans une fausse mélancolie

Lorsque je décide d'avance de mes rêves
Et que je cherche un confort qui s'estompe
Par le temps ou la distance

Je parcoure la forme de mon ennui
Du bout des doigts
Je fait le chemin à l'endroit, à l'envers

Lorsque la nuit s'empille au rebord de la fenêtre
Je ferme les rideaux
Afin que mon corps n'en sache rien

3 Comments:

Blogger felicia atkinson said...

viens de decouvrir ce joli blog depuis ta reponse sur le mien...
vive les cowboys

6:56 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Moi aussi, je découvre ton blogue, et j'aime bien. Il y a quelque chose de très tendre dans tes mots. Ça me fait du bien, moi qui est plutôt un indécrottable enragé...
Salutations.

8:09 p.m.  
Blogger Luzur Maurat said...

"Lorsque s'empile la nuit sur le rebord de la fenêtre..."
c'est beau, ça s'image bien, je le voyais...

Yo la tengo, yeah!

J'abonde dans les compliments des deux autres bloguistes.

5:49 p.m.  

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